Histoire de rapace.
Fin mai2018, un rapace tourne dans mon quartier et se jette contre une vitre du gymnase en face de chez moi, en voyant son image. Cela dure 15 jours, la SPA et les spécialistes de la récupération d’oiseaux ne sont pas intéressés. Vers le 15 juin, l’oiseau disparaît en même temps que j’arrive à déterminer qu’il s’agit d’un faucon crécerelle.
Fin mai 2019, le voilà de retour, c’est forcément lui, car il adopte la même tactique : il se jette contre les vitres du gymnase, mais au bout de 3 jours il part.
Fin mai 2020 « Monsieur arrive avec une conquête » et le couple tourne dans les airs, utilisent plusieurs fenestrons ronds qui sont sensés éclairer une grande salle et au bout de quelques jours je les trouve en train de faire tac-tac, monsieur posé sur mademoiselle battant des ailes et copulant cloaque contre cloaque. La nature faisant bien les choses, madame essaye plusieurs fenestrons avant de ce décider à garder un nid, histoire de faire ses œufs pendant que monsieur lui fourni une alimentation copieuse et de qualité avec a chaque arrivée le cri de satisfaction de madame : Trii-trii-trii .
Fin juin madame ne cri plus a l’arrivée de monsieur tous se fait dans le silence, car je suppose que les œufs sont éclos, et les vas et vient se multiplient, il y a plusieurs bouches à nourrir. De plus et de temps en temps ,monsieur fait le ménage aux alentours, plus de tourterelles ni de pigeons et j’ai même vu un goéland se faire courser par le mâle qui doit être au moins dix fois plus petit.
Début juillet, oh merveille j’aperçois la tête d’un petit et constate que les 2 parents font des aller-retour pour nourrir d’un petit, puis de deux petits. Fantastique me dit ma femme toujours en manque de petits fils ou filles, l’avenir est assuré.
Mais voilà qu’un beau matin, je compte un, deux, trois puis quatre oiseaux de taille différente, c’est en effet le troisième qui vient de se montrer à nous, plus un adulte, le compte est bon. Depuis en ce jour à la veille du 14 juillet les oisillons ont bien grandi au point que les deux plus gros battent des ailes pour s’entraîner au futur départ.
La photo n’est pas très bonne, le zoom de mon appareil n’est pas très fort, mais la preuve est là, nous avons ma femme et moi assistés au renouvellement de génération dans la famille FAUCON CRÉCERELLE.
À l’année prochaine, je l’espère et en tous cas il reste 10 fenestrons de libres pour les prochaines couvées.
Je suis heureux de vous savoir en vie puisque vous me lisez. Bouns.
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