Photos récentes de Skikda

La photo 5 nous situe au point de montée de la rue du Montplaisant à partir de la route de Constantine.
En 20 ans, je pense être passé plus de 10 000 fois à l'angle de cette maison (garage BUONO) pour aller à l'école du Faubourg, pour aller acheter le pain au quotidien (soit chez Louiso VITIELLO près de l'école, soit chez REGUERAZ pas loin du Café de l'Espérance de Marie REYNAUD) et pour aller à Ste Thérèse (office religieux ou parties de foot derrière l'église).
Sur le trottoir d'en face, se tenait parfois Blanchette (bien sûr c'était un Noir) ; il vendait du poisson (autour des années 50) ; qui se souvient de lui ?
On y rencontrait parfois Pique-Bois sur cet espace devant le café (on disait le Café Maure) à  côté de l'épicerie de Madame ARRIGHI : là, avec 40 sous (deux francs d'Après-Guerre) on achetait des caroubes dont on raffolait - c'était l'époque antérieure aux bonbons, aux carrés de chocolat, aux chewing-gum ... 
(Et Pique-Bois = pique  une cigarette et bois un coup "à l'œil") ; qui donc l'a connu ?
Sc.

Bonjour,
La niche de la rue Saint-Augustin avait pu contenir Saint-Augustin ou une vierge, d'après Gilbert Attard. Nous cherchons toujours.
Il nous communique également des photos du croisement 62ème de ligne/Clémenceau où se trouve une autre niche avec une étrange statuette, le bras à moitié levé, dans une position qui doit correspondre à une attitude caractéristique du personnage. Mais laquelle ? De l'autre côté de la rue se trouvait la précédente mairie. Autour de cette place centrale avait été rassemblés les trois symboles de la puissance publique : L'église, la mairie et l'hôtel du commandant supérieur. Cette mairie ne fut pas la première, qui avait été située près des escaliers de la rue du 61ème de ligne.
La CP de Gilbert Attard, que je remercie, est en soi une curiosité car elle fut distribuée à Paris en deux jours, en 1902 !
Nouredine nous parlait d'une niche au coin d'une rue d'Oléans, qui montait vers le théâtre romain. Il doit confondre le nom de la rue mais il pensait certainement à cette niche-là.

bonjour michel,
effectivement c'est de cette niche que je parlais, j'avais transmis 2 photos une identique à la tienne mais de 1914 et une autre récente de 2014, côte à côte  mettant en relief cette niche, certainement des raisons de parution n'ont pas permis de les mettre en ligne. Elle est située à l'angle de l'ancienne banque société générale et au croisement rue nationale et celle qui monte vers les escaliers qui débouchent sur la rue du théâtre romain, elle trouve son prolongement côté opposé vers la montée de l'école victor hugo pour déboucher vers celle de l'arsenal donc cette  rue s'appellait avant 1962 la rue du 61ème de ligne.
la rue d'Orléans me revient c'est celle qui commence par des escaliers à la rue Clémenceau et qui monte vers les escaliers après la rue Hippocrate pour déboucher sur la rue derrière la gendarmerie.
Malheureusement je ne dispose pas d'anciens supports qui puissent m'aider, la mémoire peut être défaillante avec le temps et je m'en excuse, heureusement qu'il y a des personnes pour me corriger c'est bien que cela se fasse. merci pour ces infos.
amicalement
nourdine

Oui, les Grands esprits se rencontrent : ainsi Michel a réussi à faire paraître ce que Nourdine nous avait fait parvenir il y a à peine quelques jours : cette statuette au bras gauche levé, un mystère que quelqu'un pourra peut-être lever ...
 
Effectivement, au tout début du siècle précédent, l'acheminement du courrier était bien rapide, par delà la Méditerranée - sans l'Aéropostale, un exploit !
Sc.

Bonjour Gilles,Jacky, stef, gérard( les 3) michel et tous les membres du forum.

Je me réveille et j'attends toujours les commentaires  des anciens, on ne faillit pas à la culture
du secret, on garde pour soi sans donner c'est comme les postes de pêche que l'on ne verra plus sans doute.
Passons à l'essentiel nos amis du forum entre autre notre respectable Boutonné qui nous arrose de ses commentaires qui nous laissent rêveur, la macaque moi je suis pendu au bout du fil depuis bien longtemps, j'espère que mainant, avec Jacky de retour que la baraka soit sur lui, on verra le commentaire peut-être en rime.
Ces photos , je crois mes amis sont reconnaissables par tout les filivilois, cela n'a pas tellement changé, allez à vos plumes et détaillez moi les rues parallèles, adjacentes tout le coin et où débouchent les rues pour ma part j'apporterais la réalité qui s'est calquée à l'ancienne.
amitiés à tous nourdine

Photo N° 1, rue du 3ème Zouave montant vers le lycée Luciani. Sur la droite en descendant il y avait l'école de filles Sévigné, et la sous-préfecture.
Photo N°2 rue d'Austerlitz. Au-dessus du passage piétons à gauche, le tribunal. En face de la première voiture garée sur la gauche, la maison Scotto où je suis né. Le premier immeuble à droite n'existait pas. C'était une maison en ruines avec juste un marchand de beignets.
Photo N°3 l'école d'agriculture et de viticulture. Le bâtiment historique au premier plan est aujourd'hui occupé par les services du rectorat de l'université contiguë. Le recteur Ali Kouadria  a lui-même refusé les locaux modernes qu'on lui avait affectés en bordure de route. Une végétation parfaitement entretenue, y compris serres de plantes tropicales et roseraie, entoure le bâtiment.
Photo N°4, Ecole Anatole France mais je n'en suis sûr car contrairement aux trois autres sites que j'ai connus, hier comme aujourd'hui, celui-ci ne m'est pas familier.

Michel

bonjour à tous,
Mon ami, oui il y avait un marchand de beignet en bas du bar Pirone et la maison scotto dont l'entrée était du côté de la rue Henri tessier, n'existant plus cette partie a été remplacé par la construction d'un petit immeuble abritant une banque, mais à notre bonheur un  autre marchand de beignet active toujours sur la rue d'Austerlitz à l'angle de la rue Joinville, jouxtant l'immeuble à la famille Castellano qui l'habite toujours Paulo est mort, mais je pense à sa sôeur une demoiselle très âgée que je saluts en passant, Paulo était un plaisancier très respectueux et avait un bateau de 6m dénommé " LE VAUBAN".
la photo 01 tel que présentée par Michel, il a tout dit, il me reste qu'a grignoter. Le début de la photo à droite du pylone électrique en béton on accède à une intersection de deux rues celle qui part directement vers l'hôpital, ne pas confondre avec la montée à forte inclinaison vers le haut. L'autre rue est celle qui débute de l'école Pasteur vers la place des zouaves (fort de France) cette place de l'époque est devenue le siège de wilaya (département) et du nouveau centre culturel
En face la sous préfecture et après le tournant de gauche on a l'entrée des HLM, en face le lycée Larbi Tebessi( Dominique Luciani) et ses mythiques escaliers et rampes qui ont usé nos pontalons, sans oublier  les chutes qui faisaient mal à l'époque mais agréables à se souvenir. A gauche de ces escaliers en descendant il y a la rue du capitaine DROUIN avec la clinique ou la maternité on accédait par les escaliers qui débouchent plus haut vers le lotissement des villas vers la forêt dite " LesPins".
En ce qui concerne l'école d'agriculture qui abrite le rectorat, un ami ingénieur agronome m'avait assuré que rien n'avait changé que tout a été préservé et tu viens de confirmer l'état des lieux et bien décrit.
La photo est celle de l'école " Anatole France"  sise à la rue des Aurès, très différente dans son architecture par rapport aux autre écoles, elle est toujours bien préservée.
Merci Michel de ton précieux apport.
amicalement à tous nourdine

Notre ami NOURDINE a de nouveau dégainé !
C'est par rafales qu'il nous envoi ces clichés par le biais de son pourvoyeur SCOUNGIL.
Bravo NOURDINE continue à nous régaler.
Fraternellement
Jacky 

Bionjour à tous,
Certaines illustrations sont familières pour beaucoup, d'autres nouvelles et enfin certaines enfouies et qui ne demandent qu'à émerger.
faites appel à votre mémoire les filivillois et commentez.
amicalement.

bONSOIR,
La deuxième jusqu'à la quatrième photo, vous l'avez compris le char fleuri qui traverse la rue nationale
c'était pendant la fête de la fraise dernière décade de mai, on voit aisément deux variétés une plus charnues qui est la production des autres communes et celle plus petite la meilleure, pleine de sucre est celle des hauteurs de grande plage celle qui a été ramené d'Italie il y a très longtemps, certains commentaires rapportés disent que cette dernière a complètement disparue quand la grande plage était classée Zone interdite et que c'est un résident de Stôra qui a retrouvé ces plants dans le sud de la France et a procédé au repiquage pour retrouver le goût de celle d'antan. 
Je ne confirme rien du tout, je rapporte des commentaires et le débat est ouvert je voudrais bien en apprendre plus sur cette fraise que les storasiens surnomme lemkerkba ( la rapelotte) en jargon.
amitiés.

bonsoir,
Effectivement de la photo une à la trois c'est toujours le symbole du "MERLAN", pour le char fleuri c'était durant la fête de la fraise (dernière décade de mai), les fraises présentées les plus grosses et charnues sont celles des environs de la commune de skikda, par contre les petites appelées " lemkerkba" l'enroulée ou la rapelotte et c'est en jargon de stora, est quand à elle très sucrées et très coloriée, quand on les manipulent la couleur ne part pas facilement, elles sont excellentes dans la bouche. Ces dernières sont cultivées sur les monts de la grande plage. Pour l'anecdote certains affirment que cette dernière a disparu lorsque cette zone était décrétée Zone interdite, et qu'après un storasien vivant en france aurait trouvé les mêmes dans le sud de la france, il en a ramené plusieurs plants afin que ce fruit retrouve sa noble place et perpétuer son histoire qui vient de loin de l'Italie. je voudrais qu'il y ai des gens qui me parle de cette fraise son origine exacte la Siciles, Naples
je voudrais bien connaitre d'autres versions.
amicalment.

faut excuse au moment où je postais le message un autre est arriivé et cela  m'a perturbé croyant que j'ai perdu le premier message ,je fis un second mais je m'aperçois que les deux sont edités.

Bonsoir à toutes, à "touta" (je crois que c'est comme ça qu'on dit fraise (ou mûre) en langue arabe (rectifiez-moi si erreur), et bonsoir à tous,
 
Je reviens sur les photos fournies généreusement par notre ami Nourdine et mises en ligne par notre Patience personnifiée, ami également, j'ai nommé Jacky,

Sauf erreur de ma part, voici dans l'ordre de mise en page:
1/ une vue plongeante de la plage de Miramar ;
2/ 3/ et 4/ les fraises dont parle Nourdine, fraises à nous mettre l'eau à la bouche ;
5/ Une vue d'une partie de la Grande Plage, avec, masquée derrière ces collines, STORA .
6/ la Grotte de la Pine, juste après la Grande Plage, à son ouest ;
7/ la Marina de STORA, avec l'Hôtel STORA à la remarquable façade bleue ;
8/ pour cette vue, je demanderais à Nourdine de nous donner son appellation et de nous la situer ;
9/ la Poissonnerie de l'Ex-rue Valée, ayant remplacé le salon de coiffure de la famille COLATRELLA.
Allez, on part à la pêche aux souvenirs, à vous les Philskiks comme dit Bouns,
Sc.

bonjour,
JACKY lors d'un échange avec une amie de Savoie, sur la rue du 3ème chasseur et l'église protestante, j'avais décrit le parcours ainsi que l'angle avec la rue Vallée en citant le droguiste ferriol et biron et le salon Colatrella ce qui n'a pas manqué d'attirer les commentaires de ses autres amies qui se coiffaient à l'époque, javais joints une photo du salon, l'une d'elle disait qu'elle détient toujours une vitrine armoire achetée auprès de tes parents, mais j'arrive plus à retrouver son commentaire sur faceboock.

La droguerie Ferriol et Biron était tenue par M.Cavalié, dont le fils Jean-Pierre habite - sauf meilleur informé - à Saint-Cyr-sur-Mer près de La Ciotat et que je connais bien car nous avons travaillé dans la même entreprise et qu'il m'avait identifié à mes débuts pour me dire qu'il avait été élève de mon père.

Mon coiffeur s'appelait CALIFANO, vers le milieu de la rue Henri-Teissier, juste en face du boucher MEZIANE (pas celui de l'autre rue Valée ou de Constantine je ne sais plus). Il me donnait toujours une sucette à la fin de la coupe. J'ai su bien plus tard que c'était mon père qui lui donnait la sucette avant de me confier à sa garde, afin que je me tienne tranquille...