Philippeville avant et Skikda Maintenant

Merci à toi Nourdine d'avoir eu la gentillesse d'avoir fixé ces évocatrices prises de vues et de nous les avoir fait parvenir. C'est un beau cadeau que tu as fait là à tous les Anciens Philippevillois et les Skikdis hors de leur berceau natal. Sois-en chaleureusement remercié.
Merci à Jacky aussi bien sûr, Jacky notre Administrateur en Chef qui a eu la gentillesse de les mettre en ligne pour notre grande satisfaction.
 
Bien fraternellement à l'un et à l'autre + les lecteurs,
Scoungil
Je trouve que la largeur des plages s'est amenuisée ou alors est-ce un effet de ma défaillante mémoire. Il me semble que nous avions davantage de largeur de sable autrefois.
Qui voit comme moi ?

bonsoir gilles,
les photos représentent pour les anciens la plage de Jeanne d'arc on voit au fond la montagne plongeante du fil fila suivie de la statue du père qui retrouve son fils ( là il y a débat est-ce un père ou un pèlerin ou une icone symbolisant un saint etc..) certains anciens nous raconteront peut-être l'histoire de cette statue existante toujours au niveau du square jouxtant la poste.

Les deux autres photos représentent la plage Marquet avec ses deux tunnels (routier et piétonnier).
Tu a vu juste Scoungil la plage s'est rétrécie, toute la côte a subi les affres et les aléas du temps, les grosses tempêtes ont eu raison de ces plages, le sable a été emporté vers la mer.
La plage mollo de l'époque n'est plus qu'un réduit de rochers, très peu de sable, il y est une tempête qui a marqué mon esprit c'était je pense entre 1999 et 2002 avec des vents très forts entrainant des vagues énormes et une augmentation du volume de la mer jusqu'à inonder toute la zone qui se situe au niveau de l'ex usine de salaison, la route de Stora était coupée à la circulation, le tableau on l'admirait du haut des Quatres ponts au dessus du tunnel.
L'ile de Srigina était chevauchée par des vagues immenses qui léchaient le haut du sémaphore.
Certains avaient avancé l'hypothèse d'un tremblement de terre sous marin créant un mini tsunami.
Plusieurs bateaux amarrés au port de plaisance de Stora ont coulés, la route supérieure après le palais BENGANA a subi un dénivellement suite à un glissement de terrain.
Le dérèglement climatique continue à nous faire subir ces grosses intempéries que nous imputant à la faute des hommes et je me pose la problématique suivante " le progrès est-il un facteur de développement ou destruction" et l'homme en est la clé.
La photo suivante met en relief l'ancienne gare routière que tout le monde connait au niveau du port pour l'avoir emprunté pour prendre les tacots de l'époque  en direction des villages et villes limiotophes ( par contre on se rappelle bien du bus de stora de michel.
on voit bien le pont de l'avenue sauveur Pinelli en allant vers le port,r pour ceux qui se rappellent encore il y avait une route plongeante vers la gare où étaient garés les charretiers pour le transport des colis de la SNCFA.
la dernière photo réalisée sur le boulevard met en relief la rue Georges Clémenceau, la rue Passérieu, L'Excelsior, L'ancienne librairie Ferrer où travaillait Mme Portelli et l'hotel d'orient.

amicalement à vous tous Skikdis et Phillippevillois en exil.
nourdine

Bonjour a tous et merci a Nourdine pour les photos, chacun y trouve son bonheur. J'en profite pour reparler de la grotte du Filfila avec son boyau d'entrée et qui ne donnait pas sur la plage. Je reste sur ma faim. Je cherche toujours aidez moi S V P  Bouns. Pour info je viens de terminer une série de saucisses de sangliers des Babors,ou presque. La recette une autre fois. Bouns.

Merci de tes précisions Nourdine.
Je te rejoins sur le dérèglement climatique. Avec les grandes différences thermiques de certains courants (éoliens et marins), courants dûs à l'utilisation de l' Energie, il est vrai que cela favorise des concentrations de masses nuageuses, de précipitations hors proportions ce qui accentue ainsi les phénomènes climatiques.
Oui Nourdine, je pense comme toi : le développement du progrès dans un secteur d'activités peut occasionner certaines perturbations dans les milieux de contact. Dans ses activités et notamment dans la course aux énergies, l'Homme est le levier de bon nombre de dérèglements avec l'utilisation du bois, du charbon, du pétrole, de l'uranium. Quant à l'énergie solaire, elle ne représente qu'une  petite étincelle face au brasier que l'humanité consomme au quotidien.
Retourner dans les cavernes ? 6 milliards d'êtres humains ? Difficile d'être optimiste.
 
Scoungil qui replonge en apnée sous les rochers de Château-Vert
 
Un amical  salut à Bouns. Sa recette de saucisses dans ce Fort Rhum, dans "les Recettes de Bouns" pour pas qu'on ait à galérer  à les retrouver.